Europe – Une semaine électorale

Trois élections présidentielles, trois pays, trois enjeux européens. Ce week-end, la Finlande, la République tchèque et Chypre vont voter pour élire leur président. Des enjeux importants pour l’Union Européenne, en ce temps où les nationalismes séduisent beaucoup.

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– Finlande, l’euroscepticisme grandit –

Huit candidats demeurent sur la ligne de départ de ses élections présidentielles. Sauli Niinistö se présente avec le Parti conservateur et libéral de la coalition nationale (KOK), à sa propre succession. Il reste favori des sondages. Les autres principales forces politiques sont représentées par l’extrême droite avec Laura Huhtasaari qui souhaite sortir de l’Union Européenne et le parti des verts représentés par Pekka Haavisto. La campagne s’articule à travers la question européenne (questions migratoires, monnaie unique, rester dans l’UE). Si aucun candidat n’arrive à décrocher la majorité absolu, le second tour se déroulera le 11 février prochain.

 

– Chypre, l’idée de réunification –

Divisée depuis plus de quarante ans, la campagne de ses élections présidentielles a bien entendu portée principalement sur la séparation de l’île. Ce dimanche, le président sortant Nicos Anastasiades est opposé aux candidats du parti communiste Stavros Malas et à celui du centre avec Nicolas Papadopoulos. Durant le mandat du président Anastasiades des pourparlers avaient presque fonctionné pour réunifier l’île. Le second tour est attendu pour le 4 février.

 

– République tchèque, second tour –

Les résultats s’annoncent serrés. Vendredi et samedi, les citoyens de la République Tchèque votent pour élire leur président de la République. Au premier tour, le président sortant Miloš Zeman avait terminé en tête. À travers l’UE, il reste connu pour ses prises de paroles pro-russes, pro-Trump et pour avoir réussi à décrédibiliser le pays avec des excès. Son adversaire, Jiri Drahoš considéré comme pro-européen a su rassembler. Il est notamment soutenu par deux forces du premier tour Mirek Topolánek et Paul Fischer.  Les jeunes tchèques souhaitent désormais un chef de la république fort, ils pourront le choisir à travers les deux débats télévisés de ce soir et jeudi.

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