« Au revoir 2018, bienvenue 2019 ». De nombreux enjeux attendent l’Union Européenne en 2019. Toi d’Europe a décidé de se pencher sur trois d’entre eux. Les institutions y seront confrontées comme ses citoyens.
La présidence Roumaine
Depuis le 1er janvier, la Roumanie assure la présidence du Conseil de l’Union Européenne jusqu’au mois de juin. Après la Pologne et la Hongrie, le deuxième pays le plus pauvre de l’union prend la suite à la tête de l’Europe. La Finlande lui succèdera dès Juillet.
Pourtant cette présidence suscite l’inquiétude au sein même de l’Union Européenne. Depuis plusieurs mois, le pays accumule les dossiers contraignants, notamment concernant une réforme de la justice. Elle freinerait la lutte contre la corruption. Cette mesure juridique reste vivement critiquée au sein même du pays où le mouvement Rezist manifeste depuis 2017.
Le Brexit
À partir du 29 mars prochain, le Royaume-Uni naviguera sans le vieux continent. 51,6% des britanniques avaient choisi en juin 2016 de voter pour un départ de l’Union Européenne. Le scrutin avait alors déclenché l’article 50 de l’union. Celui-ci donnait deux ans aux 28 pays membres afin de négocier un accord de séparation.
Toutefois, près d’un an plus tard et alors que Theresa May, première ministre du Royaume-Uni, a été lâchée par une partie de son gouvernement. Elle n’a pas réussi à trouver un accord qui satisfasse l’ensemble de la classe politique. Alors que Bruxelles et Londres avaient annoncé le 13 novembre 2018 un accord général sur la sortie, celui-ci attend encore l’aval des parlementaires dont le vote est prévu pour le 15 janvier 2019.
Les élections européennes
Cette année 2019 sera bien entendu marquée par les élections européennes. Le 26 mai prochain, tous citoyens des pays membres seront appelés aux urnes afin d’élire leurs 751 députés. Face à la montée du nationalisme lors des dernières élections nationales, ce vote sera suivi de très près par les instances européennes.
L’autre enjeu de ce scrutin reste l’abstention. En effet lors des dernières consultations de 2014, l’abstention avait atteint 57,46% des suffrages. Le record avait alors été détenu par la Slovaquie, avec 87% de non-participation. Afin de faire face à cette menace, le parlement européen a lancé une campagne de communication This time I am voting, afin de mobiliser les citoyens partout sur le continent.